COLLABORATIONS ACTUELLES

LE CONTRAIRE DE L’AMOUR

Plus de cinquante ans après sa parution, le Journal de Mouloud Feraoun apparaît comme la lente érection du tombeau de toutes les illusions : celle du discours « civilisateur », celle de l’impossible entente, celle d’un avenir réconcilié. Mais aussi comme une formidable leçon de courage intellectuel, un garde-fou pour aujourd’hui face à la toute puissance de l’irrationnel, une parole irréductible à toutes les langues de bois d’où qu’elles viennent, dressée face à tous les silences, toutes les zones d’ombre qui pèsent encore.

Créé au festival d’Avignon en 2011 et 2015, ce spectacle a tourné plus de 100 représentations en France, dont à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, à la Maison des Métallos, et en Algérie.

Le spectacle et la Presse :

  • Jacques Nerson (L’Avant-scène) : « Un des deux spectacles qui m’ont le plus touché en Avignon, in et off confondus. »
  • Au Masque et la Plume : « C’est éblouissant. »
  • Clarisse Fabre (Le Monde) : « Un document passionnant pour comprendre l’insurrection algérienne (…) que Samuel Churin incarne avec force sur un plateau nu. »
  • Marie-José Sirach (L’Humanité) : « Une très belle adaptation scénique (…). Le comédien et le violoncelliste forment un duo qui nous emmène très loin dans cette histoire. »
  • Gilles Costaz (Politis) : « Voilà une mise en lumière essentielle aujourd’hui. »
  • Armelle Héliot (Le Figaro) : « C’est l’un des spectacles les plus forts et accomplis parmi les 1 336 annoncés de ce Festival (…) Samuel Churin, comédien mobile et sensible, porte avec ferveur la parole de Feraoun, accompagné d’un musicien, Marc Lauras. C’est très beau et sobre, cela donne une grande leçon, grave et terrible, sur notre histoire. »
  • Jean-Pierre Han (Les Lettres françaises) : « C’est tout simplement admirable. »
  • Anne Camboulives (Le Dauphiné libéré) : « Une pièce éblouissante dont on sort estomaqué. »
  • Arezki Metref (Le Soir d’Algérie) : « Un événement ! C’est tout simplement bouleversant d’entendre le verbe de Feraoun résonner à l’Odéon ! »

Un spectacle de la Compagnie Passeurs de Mémoire
Mouloud Feraoun : Journal 1955-1962, pendant la guerre d’Algérie.
Mise en scène : Dominique Lurcel
Jeu : Samuel Churin
Violoncelle : Marc Lauras

Prochaines représentations : voir Agenda

 


©Photo Guillom Ledun