Un oratorio forain extrait de L’homme qui rit, de Victor Hugo, par Lo Schuh.
Cela se passait il y a cent quatre-vingt ans, du temps que les hommes étaient un peu plus des loups qu’ils ne sont aujourd’hui. Pas beaucoup plus.
Un soir qu’il faisait grand vent, le chariot d’Ursus fit son entrée dans Londres. Londres n’avait à cette époque qu’un pont, le pont de Londres, avec des maisons dessus. Au coude de la Tamise, presque vis-à-vis le palais Saint James, il y avait un de ces vastes terrains vagues où l’herbe pousse, appelés autrefois en Angleterre bowling-greens. C’était une sorte de champ de foire permanent, encombré d’équilibristes, de bateleurs et de musiques sur des tréteaux.
Jeu – Lo Schuh
Violoncelle et jeu – Marc Lauras
Mise en scène – Lionel Parlier
© Photos Terry Lair